Aléas
Au cœur du projet "Aléas", il y a la machine et les artistes. Entre eux, un dialogue vivant, musical et chorégraphique, grâce aux réponses de la machine aux voix et gestes des artistes sur scène. Sous la forme d'une expérimentation de ce qu'on qualifie d'aléatoire, l'équipe du projet cherche à savoir si un dialogue artistique et spontané est possible entre l'humain et la machine.
Une écriture à quatre mains
par Joëlle Bordeaux, auteure
Aléa vient du latin alea, qui signifie jeu de dés, hasard. Au pluriel, il signifie "événements imprévisibles".
Si César et son célèbre "Alea jacta est" n'ont rien à voir dans cette histoire… le hasard y prend toutefois part.
Place à l'imprévisible et à l'improvisation
L'idée du projet est de faire éclore un dialogue artistique vivant entre l'ordinateur et l'humain. De concevoir un cadre propice à une improvisation homme - machine réelle. De capter des mouvements et des sons pour en faire quelque chose.
Une œuvre artistique et poétique est née de ces deux formes d'intelligence conviées au plateau sous la forme d'une performance d'un genre nouveau.
Une performance musicale et chorégraphique de 20 à 25 minutes pour trois chanteuses lyriques et une danseuse contemporaine. Les interprètes écoutent et réagissent aux manifestations sonore et visuelle "aléatoires" de la machine… qui elle-même réagit et répond aux voix et gestes des interprètes.
Chaque jour davantage, l'homme et la machine sont amenés à cohabiter. Une interdépendance grandissante se fait sentir dans de nombreux domaines de la vie. Dans cette nouvelle dualité homme – machine, qu'en-est-il de la créativité ? Un dialogue artistique et "spontané" entre l'homme et la machine est-il possible ?
Camille Rocailleux, Bernard Serpette —
Une forme scénique toujours renouvelée car évolutive. Chacun écoute et transforme les intentions de l'autre. Telle une cascade de réactions. A l'image de la mer, du sac et du ressac.
Dans le rôle de la machine : le système de programmation "le Dôme", comprenant un dispositif complet (logiciel, programmation, ordinateur, capteurs...).
Dans la mise en scène et la mise en œuvre : le compositeur et le scientifique, modifiant, modulant, transformant les partitions vidéo, vocale et sonore selon un protocole et un mode d'écriture définis.