Si la fin du mot friche est le début du mot richesse, ce n’est pas un hasard

Si la fin du mot abandon est le début du mot donner, c'est également un signe. Hélène Soulier, chercheuse, et Blandine Galtier, graveuse, approchent, chacune à leur façon, la friche, cet espace à l'abandon, riche de sens. Toutes deux œuvrent tels des archéologues et des explorateurs.rices. Elles collectent, observent, repèrent les traces, la lumière, les ombres portées, les paroles livrées, les sens délivrés par le lieu. A l'arrivée, un récit. Elles racontent ce territoire à travers ce qui fait sens, son histoire, son présent avec la vie cachée, souvent invisible parfois interdite.

Chercheuse : Hélène Soulier - Passages (architecture et paysage)
Artiste : Blandine Galtier, artiste graveure

Chimie, alchimie, magie de la couleur

Elle, Caroline Tokarski, dirige une équipe de chercheurs en chimie analytique étudiant les matériaux organiques des œuvres d’art, les liants et pigments, leurs modifications et interactions. Lui, Patrice de Santa Coloma, est un artiste passionné par la matière et la couleur. De leur rencontre est né un projet exploratoire étudiant la matière organique dans les peintures formulées… et des œuvres inédites, « les peintures discrètes » nuançant les blancs.

Chercheuse: Caroline Tokarski – chimiste (CBMN)

Artiste : Patrice de Santa Coloma, artiste peintre

Réalités astrophysiques

C'est l'histoire d'une rencontre entre une artiste plasticienne, Amandine Braci, C'est l'histoire d'une rencontre entre une artiste plasticienne, Amandine Braci, et un chercheur en astrophysique, David A. Smith, attachés au site de l'ancien observatoire astronomique de Bordeaux, et de Véronique Siron, auteur, qui les accompagne. Le point de rencontre : représenter le ciel, comme une tentative d'échange imaginée entre un astrophysicien et artistes. Le point final : un objet plastique partagé traduisant la complexité de représenter le ciel, pour donner corps aux pensées liées aux réalités astrophysiques.

Chercheur : David Smith – Astrophysique (CENBG)
Artistes : Amandine Braci, plasticienne et Véronique Siron, auteure

« Ciel mon étoile »

Un télescope ancré dans le monde réel pour voyager dans un espace virtuel, expression évidente du désir d'explorer et de représenter cette voute céleste. Un prétexte à visiter les notions d'échelles. Échelle spatiale. Échelle du temps. Pour explorer le sujet, trois regards croisés, trois personnes suivant le fil de leur passion. Une scénographe, Cécile Léna, un chercheur dans le domaine des interactions entre humains et systèmes numériques, Martin Hachet et Pascal Bordé, directeur du Laboratoire d'Astrophysique de Bordeaux.Ensemble, sur un territoire commun, ils tissent poésie, réel, virtuel et données scientifiques.

Chercheur : Martin Hachet – Sciences du numérique (InriaInstitut national de recherche en informatique et en automatique ) 

Artiste : Cécile Léna, scénographe, Léna d’Azy

La carte dit-elle tout du territoire ?

Qu’est-ce qui s’efface quand le plan se redessine ? Peut-on remettre en jeu et en question les codes de la cartographie ? Pour approcher ces questions, un illustrateur, Thierry Lafollie, un géographe, Yohan Sahraoui et un constructeur électronicien, Guillaume Apremont, s’interrogent sur  la carte, objet quotidien chargé d'émotion, objet médian entre l'art et la science. Ils proposent de produire un objet plastique qui reprend et détourne les codes de la cartographie contemporaine, qui s'accompagnera de visites guidées sur le quartier Belcier qu'il représente.

Chercheur : Yohan Sahraoui - sciences environnementales (Labex COTE)
Artiste : Thierry Lafollie, illustrateur 

Puissantes est un projet d’expédition sonore et scientifique.

C'est le projet de deux femmes menant un travail au long court sur les relations musique et environnement. Toutes deux ont une pratique profonde du corps engagé dans l’océan. Dans l’océan puissant. Puissantes est un projet de fiction transmédia entremêlant les récits scientifiques, collectifs, aventuriers et musicaux pour déceler l’intelligence des vagues en période de tempête et la faire nôtre.

Chercheuse : Nadia Sénéchal – sciences environnementales (EPOC) 
Artiste : Alice Pénitot, compositrice et documentariste sonore